Ce que je crois…

C’est au retour d’un nouveau voyage en Inde et après avoir pris le temps de rassembler mes esprits et de faire l’inventaire de mes émotions que j’ai jugé utile pour moi de coucher mes impressions sur papier, fut-il virtuel…
J’ai eu la chance, le privilège, l’occasion unique de faire ce voyage avec des personnes exceptionnelles qui prennent une place énorme dans mon cœur. Leur présence et le partage de ces moments rares et forts ont  sans doute également influencé mon changement…
Car ce voyage, initiatique a plus d’un terme, a peut-être transformé ma façon de voir les choses et a je crois réduit à néant mes anciennes certitudes, balayé mes anciennes croyances et brisé le mur de mon emprisonnement spirituel et moral.
Le hasard, le destin, la (mal)chance, la volonté d’une force surnaturelle… a voulu que ce voyage commence le jour même des attentats de Bruxelles, commis au nom d’une religion, d’une secte, d’un groupe qui prétend agir au nom de la volonté de son dieu…
Vraiment, un dieu peut-il demander de tuer, de réduire à néant des existences, des espoirs, des familles ?
Un dieu peut-il agir de la sorte ? Ou bien les hommes qui ont transcrit et interprété les paroles de celui à qui il a été révélé ont-ils déformé son message ? Et s’ils l’ont fait, était-ce délibéré ou inconscient ? Que s’est-il passé dans leur esprit pour qu’on en arrive là ?
C’est la question obsédante qui m’accompagnait au début de ce périple.
Avec mes compagnons de route, nous sommes allés à la rencontre de bien des courants de pensée, des Sikhs à Amritsar aux Hindous à Haridwar, en passant par les Bouddhistes tibétains à McLeod Ganj et Daramsalah, les Yogis à Rishikesh, les disciples de Swaminarayan à Delhi…
Nous avons même croisé le chemin de catholiques et d’anglicans dans leurs églises…
Sans prosélytisme, en respectant nos pensées respectives et ce que je prenais pour des options personnelles, chacun a partagé ses opinions et ses croyances, en ce qu’elles peuvent avoir de limitant ou au contraire de tolérant…
Avalanche d’impressions, tsunami d’émotions, tempête de remises en question…
Et au bout du compte ?
Ce en quoi je crois maintenant tient en peu de mots au fond…
Je crois que cette force indicible et inconnaissable qu’on appelle Dieu, Allah, le Grand Architecte de l’Univers, le Sublime Architecte de tous les mondes … (ajoutez la mention qui vous convient le mieux) s’est révélée aux Hommes par divers truchements, à divers endroits, à diverses époques et à transmis un message d’Amour universel, présent dans la plupart des religions du livre. Les Chrétiens semblent pour leur part l’avoir synthétisé en deux maximes : “Aime ton prochain comme toi-même” et “ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fit”.
L’essentiel est là : amour universel, compassion, solidarité… Je crois que le dieu d’amour universel a peut-être conçu ce prodige comme un geste gratuit, un don sans attente de retour, qui enrichit celui qui donne plus encore que celui reçoit…
Je crois que ce dieu, quel que soit le nom que les hommes lui ont donné, est cette force d’amour et de bienveillance universelle; cette merveille que les hommes sont autant incapables de nommer que de décrire…
Il m’apparaît, mais peut-être fais-je erreur, que cette force d’amour est révérée par tous les religieux et spiritualistes répartis à la surface de la terre (et au-delà peut-être, qui sait ?).
Et ce dieu demanderait donc à certains de tuer et de semer la haine, la terreur et le mal en son nom ?
Au vu de la bonté et de la bienveillance que j’ai rencontrées chez celles et ceux qui le révèrent chacun à sa manière, j’en doute franchement.
Je pense plutôt, au risque de faire erreur, que ce qu’il nous demande c’est de lui faire confiance et de nous souvenir de lui.
Agitant la carotte et le bâton (car il était un homme comme chacun d’entre nous, avec sa force et ses faiblesses, dans un contexte et à une époque donnés et – pour autant que ses écrits n’aient pas été déformés – avec la nécessité pour lui de convaincre ses contemporains de son message), l’évangéliste Jean synthétise la force de cette confiance à plusieurs endroits de son texte :
Jean 3:18 :”Celui qui croit en lui n’est point jugé; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.”
Jean 3:36: “Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.”
Jean 6:40:”La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.”
Jean 11:25: “Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.”
Je me demande si ce concept de vie éternelle n’est peut-être pas simplement cet éblouissement, cet état d’éveil que les Bouddhistes évoquent, ce “Nirvana”, cet épanouissement que l’amour vrai, pur, donné sans mesure et sans contrepartie, peut vraisemblablement provoquer chez ceux qui ont eu la force de le mettre vraiment en œuvre dans leur vie quotidienne.
Et donc, pour y revenir, au bout du compte ?
Ce en quoi que je crois c’est en la force et au pouvoir de l’Amour, cette force intemporelle et universelle.
Je crois, au risque de me perdre, qu’une force d’amour a inspiré le monde et qu’elle nous propose de lui faire confiance.
Chacun est libre de la suivre ou non et de traduire cet amour dans sa vie quotidienne. S’il le fait, il se rendra peut-être compte que le don de l’amour lui apporte plus encore à lui-même qu’à ceux qu’il aime…
Le reste, c’est peut-être simplement de la morale, ce pourrait être des conseils, des suggestions, de simples exemples à suivre ou pas, comme les écrits de penseurs comme le Dalaï Lama, Jiddu Krishnamurti, Voltaire, Paulo Coelho…
Et si je me trompe ?
Et bien c’est possible que je me trompe, mais j’aurai, à ma façon, tant aimé le monde que j’aurai reçu au centuple le cadeau de l’Amour.

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Un court poème de François Bovesse…

Tentez l’expérience…

Essayez de fermer les yeux, de penser à mon cher village de Florennes et de vous réciter ce poème sans être ému aux larmes.

Moi je n’y parviens pas…

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L’âne tombé au fonds du puits…

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Un jour, l’âne d’un fermier vint à  tomber dans un puits.
L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il a considéré que l’animal était vieux et que le puits devait être comblé.  De toute façon, ce n’était pas rentable pour lui de récupérer l’âne.
Il a donc invité tous ses voisins à venir et à l’aider.
Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer l’âne dans le puits.
Au début, l’âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement.
Puis à la stupéfaction de chacun, il s’est tu.
Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu’il a vu.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose d’intelligent:
Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.
Pendant que les voisins du fermier continuaient à jeter de la terre sur l’animal, ce dernier se secouait, se secouait et montait sur le tas…
Bientôt, l’âne a pu sauter hors du puits …..
Il se mit à trotter joyeusement en bondissant de joie vers ses fossoyeurs !!! 
Méditons…
La vie va essayer de nous engloutir sous toutes sortes d’ordures.
Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer..
Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser.
Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais de nous battre.
Il ne faut jamais abandonner!
Secouons-nous et fonçons !

 

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Proverbe Soufi

“Ce que tu gardes pour toi seul est perdu à jamais, ce que tu donnes est pour toujours gagné”

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Quand Coelho parle du destin…

destin

Are coincidences in our life are a part of our destiny and if everything is written as we say ‘maktub’, then what is the point in following our dreams? (by Saakshi)

There’s a traditional story that in my view sums up quite well the answer to your question:
There was an old man who had a dream one night that he would be protected from a ravaging storm that would engulf his whole village.

The next day, as expected, a terrible storm came to his region. The first day a neighbour of his offered help for him to flee – help that he denied since he was sure God was going to help him.
The second day, when he had to take refuge in the second floor of his house given that the waters had taken over all of the first floor, a rescue team came to his house and offered him to get out of there – help that he again refused given that God had promised him to get out of there.
The third day came a helicopter to rescue him but he was adamant that God was going to save him.
Not long after he drowned and died. Once in heaven he complained to God: “why didn’t you help me as you promised?”
To which God replied: ” I sent your neighbour, a rescue squad and even a helicopter to which you simply declined!”

You see Saakshi: things are written, but you need to be attentive to the signs that constantly try to remind you that life wishes you to be “saved”. And salvation is the path that leads you to your dream, your fulfilment in this life.

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Les 4 étapes de notre vie selon Carl Gustav Jung

« Sans plus de préparation, nous parvenons à l’étape de l’après-midi de la vie. Pire encore, nous franchissons cette étape avec la fausse croyance que nos vérités et idéaux nous serviront comme ils l’ont fait jusqu’à présent. Mais il est impossible de vivre l’après-midi de la vie selon le programme du matin de la vie, car ce qui était grand le matin sera petit le soir et ce qui était vrai le matin, sera devenu un mensonge le soir« . Carl Gustav Jung

Selon le psychologue suisse Carl Gustav Jung, il existe 4 archétypes, quatre étapes que nous traversons pendant notre vie et ces étapes sont :

  1. L’étape de l’athlète (le sauvage)

À cette étape, nous nous préoccupons surtout de notre apparence, de ce à quoi ressemble notre corps. Durant cette étape, nous pourrions rester des heures à regarder et admirer notre reflet dans le miroir. Notre corps, notre apparence sont les choses les plus importantes à nos yeux, rien d’autre ne compte.

  1. L’étape du guerrier (l’aventurier)

Pendant cette période, notre principal souci est de partir à la conquête du monde, de faire de notre mieux, d’être le meilleur et de parvenir à l’excellence, de faire ce que font les guerriers et d’agir comme agissent les guerriers. C’est une étape pendant laquelle nous pensons continuellement aux moyens d’avoir plus que tout le monde, une étape de comparaison, de vaincre ceux autour de nous afin de nous sentir meilleurs parce que nous avons réalisé davantage, parce que nous sommes des guerriers, des braves.

  1. L’étape de la communication (l’enseignant)

À cette époque, à ce stade de votre vie, vous réalisez que ce qui a été fait jusqu’ici ne suffit pas à vous contenter, à vous rendre heureux… vous cherchez maintenant les moyens de faire une différence dans le monde, les moyens de servir ceux qui vous entourent. Votre préoccupation est de commencer à donner. Vous réalisez maintenant que dorénavant votre poursuite de l’argent, du pouvoir, des possessions, etc. continueront d’apparaitre dans votre vie, mais vous ne leur attribuez plus la même valeur qu’auparavant, vous n’êtes plus attaché à ces choses, parce que vous êtes maintenant dans une étape différente de votre vie, où vous savez qu’il existe autre chose. Vous les recevez, vous les acceptez et vous en êtes reconnaissant, mais vous êtes prêt à vous en détacher n’importe quand. Vous cherchez des moyens pour arrêter de penser à vous, à la manière de recevoir et à commencer à vous concentrer sur une vie de service. Tout ce qui vous importe à ce stade est le don. Vous savez maintenant que donner c’est recevoir et que c’est le moment de stopper l’égoïsme et de penser aux façons d’aider ceux dans le besoin, de quitter ce monde en étant meilleur que lorsque vous y êtes entré.

  1. L’étape spirituelle (le sage)

Selon Jung, ce sera la dernière étape de votre vie, une étape où nous réalisons qu’aucune de ces trois étapes ne représente réellement qui nous sommes et ce que nous sommes. Nous comprenons que nous sommes plus que notre corps, plus que nos possessions, plus que nos amis, notre pays et ainsi de suite. Nous en venons à réaliser que nous sommes des êtres divins, des êtres spirituels ayant une expérience humaine et non pas des humains ayant une expérience spirituelle.

Nous savons maintenant que ce n’est pas notre foyer et que nous ne sommes pas ce que nous pensons être. Nous sommes dans ce monde mais pas de ce monde. Nous pouvons désormais nous observer à partir d’une autre perspective. Nous pouvons renoncer à notre propre esprit, à notre corps et saisir qui nous sommes vraiment, voir les choses telles qu’elles sont. Nous devenons l’observateur de notre vie. Nous réalisons que nous ne sommes pas celui que nous remarquons mais l’observateur de ce que nous remarquons.

Il y a 2500 ans, Lao Tseu tentait de nous enseigner la manière de comprendre cette dernière étape de vie, cette étape spirituelle : « Pouvez-vous faire machine arrière en pensée et ainsi saisir toutes choses ? Donner la vie et la nourrir, avoir sans posséder, agir sans attentes, diriger sans essayer de contrôler : voici la vertu suprême ».

 

par Hélios

source: http://bistrobarblog.blogspot.fr/2015/12/les-4-etapes-de-notre-vie-selon-carl.html

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Le serpent à so(r)nette…

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Alain Subrebost nous rapporte cette parabole indienne…

Personne n’osait passer dans un chemin où un serpent venimeux avait élu domicile.

Un  » mahâtmâ  » (épithète donnée aux hommes qui ont atteint la perfection morale ou spirituelle) ayant un jour suivi cette route, des enfants qui gardaient les troupeaux se précipitèrent pour l’avertir.

“Je vous remercie, mes enfants”, répondit le sage, “mais je n’ai pas de crainte. D’ailleurs, je connais des mantras qui me protégeront contre toute attaque”.

Et il continua d’avancer.

Brusquement, le cobra se dressa contre lui.

Mais en approchant du Saint Homme, il se sentit soudain pénétré de la douceur du  “yogin” (celui qui pratique le yoga).

Le Sage voyant le serpent, prononça une formule magique et le serpent s’écroula à ses pieds.

Alors le Sage lui demanda :  “mon ami, as-tu l’intention de me mordre ?”.   Le serpent stupéfait ne répondit rien.

“Voyons dit le mahâtmâ, pourquoi fais-tu ainsi du mal à d’autres créatures? Je vais te donner une formule sacrée que tu répéteras constamment. Ainsi tu apprendras à aimer Dieu. Et en même temps tu perdras tout désir de faire le mal. » Et il lui murmura la formule à l’oreille.

Le serpent s’inclina en signe d’assentiment, puis rentra dans son trou pour y vivre d’innocence et de pureté, sans avoir jamais plus le désir de blesser un être vivant.

Au bout de quelques jours, les enfants du village voisin s’aperçurent de ce changement d’attitude et, pensant que le serpent avait perdu son venin, ils se mirent à le tourmenter, à lui jeter des pierres et à le traîner sur les cailloux. Le serpent, grièvement blessé, se laissa faire et alla se cacher dans son trou.

A quelques temps de là, le sage repassa par ce chemin et chercha le serpent, mais en vain.

Les enfants lui dirent que l’animal était mort, mais il ne put pas les croire.  Il savait en effet que le nom de Dieu a une telle puissance qu’on ne saurait en aucun cas mourir avant d’avoir résolu le problème de la vie, c’est-à-dire avant d’avoir réalisé Dieu.

Il continua donc d’appeler le cobra.  Finalement celui-ci, qui était presque réduit à l’état de squelette, sortit de son trou et s’inclina devant son maître.

– “comment vas-tu ?” demanda le sage.

– “Fort bien, Seigneur, merci : par la grâce de Dieu tout va bien.”

– “Mais pourquoi es-tu dans cet état?”

– “Conformément à tes instructions, je cherche à ne plus faire de mal, à aucune créature : je me nourris maintenant de feuilles. C’est pourquoi j’ai un peu maigri.”

– “Ce n’est pas le changement de régime qui a suffi à te mettre dans cet état : il doit y avoir autre chose. Réfléchis un peu !”

– “Ah oui je me souviens : les petits bergers ont été un peu durs pour moi, un jour. Ils m’ont pris par la queue et m’ont fait tournoyer, me frappant contre des pierres. Ces pauvres petits ne savaient pas que je ne les mordrais plus!”

Le Sage répondit en souriant :  “Pauvre ami, je t’ai recommandé de ne mordre personne, mais je ne t’ai pas défendu de siffler pour éloigner les persécuteurs et les tenir en respect !”

De même vous qui vivez dans le monde, ne blessez personne, mais ne laissez non plus personne vous molester !

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Une initiative louable…

Un beau geste qui illustre la spiritualité indienne… http://www.indiatimes.com/culture/who-we-are/after-the-demise-of-their-22-yo-son-this-is-how-his-parents-are-keeping-his-dream-alive-246527.html

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à lire… comme dans le marc de café…

Alain Subrebost rapporte ce petit conte :

Une jeune femme va chez sa mère et lui dit que sa vie est tellement difficile qu’elle ne sait pas si elle peut continuer. Elle veut abandonner, elle est fatiguée de se battre tout le temps.

Il semble qu’aussitôt qu’un problème est réglé, un autre apparaît.

Sa mère l’amena dans la cuisine. Elle remplit trois chaudrons d’eau et les place chacun sur la cuisinière à feu élevé. Bientôt, l’eau commence à bouillir.

Dans le premier chaudron, elle place des carottes, dans le deuxième, elle met des oeufs et dans le troisième, elle met des grains de café moulus.

Elle les laisse bouillir sur le feu sans dire un mot.

Après 20 minutes, elle retourne à la cuisinière. Elle sort les carottes et les place dans un bol.
Elle sort les oeufs et les place dans un bol.
Puis, elle verse le café dans une carafe.

Se tournant vers sa fille, elle dit : « Dis-moi, que vois-tu? »

« Des carottes, des oeufs et du café », répondit sa fille.

La femme l’amena plus près et lui demanda de toucher les carottes.
La fille leur toucha et nota qu’elles étaient toutes molles et souples.

La mère lui demanda alors de prendre un oeuf et de le briser.
La fille enleva la coquille d’un oeuf et observa qu’il était cuit dur.

Finalement, la mère lui demande de goûter au café.
La fille sourit comme elle goûtait son arôme riche.

La fille demanda alors, « Qu’est-ce que ça veut dire maman? »

Sa mère lui expliqua que chaque objet avait fait face à la même eau bouillante, mais que chacun avait réagit différemment.

La carotte y est entrée forte, dure et solide. Mais après être passée dans l’eau bouillante, elle a ramolli et est devenue faible.

L’oeuf était fragile avec l’intérieur fluide. Mais après
être passé dans l’eau bouillante, son intérieur est devenu dur.

Quant aux grains de café, eux, ont réagi de façon unique.

Après avoir été dans l’eau bouillante, ils ont changé l’eau.

« Lequel es-tu? », demanda la mère à sa fille. « Lorsque l’adversité frappe à ta porte, comment réponds-tu? Es-tu une carotte, un oeuf ou un grain de café? »

Penses-y?

Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui dans la douleur et l’adversité devient molle et perd sa force?

Suis-je un oeuf qui commence avec un coeur malléable, mais change avec les problèmes? Ai-je un esprit fluide qui devient dur et inflexible dans la douleur?
Est-ce que ma coquille ne change pas, mais mon intérieur devient encore plus dur?

Ou suis-je comme un grain de café? Le grain change l’eau, il change la source de sa douleur. Lorsque l’eau devient chaude, il relâche sa fragrance et sa saveur.

Si tu es comme un grain de café, tu deviens meilleure et change la situation autour de toi lorsque les choses en sont à leur pire.

Comment faites-vous face à l’adversité? Comme une carotte, un oeuf ou un grain de café?

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Le Roi et le jardin…

coqulicots soleil levantIl y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d’arbres, de plantes et de fleurs et son jardin était d’une grande beauté. Chaque jour, il s’y promenait: c’était pour lui une joie et une détente.

Un jour, il dût partir en voyage. À son retour, il s’empressa d’aller marcher dans le jardin. Il fut désolé en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.

Il s’adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s’était passé. Le pin lui répondit:  ” J’ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu’il porte. Je me suis découragé et j’ai commencé à sécher. »

Le roi alla trouver le pommier: lui aussi se desséchait…Il l’interrogea et il dit: “En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher. »

Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit: « Comme c’est dommage que je n’ai pas l’âge de l’érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l’automne. Dans ces conditions, à quoi¨bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher. »

Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu’elle soit si vivante. Elle lui répondit: » J’ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n’aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l’année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j’ai commencé à mourir mais j’ai réfléchi et je me suis dit: » Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d’autre à ma place, il l’aurait planté. Si donc, il m’a plantée, c’est qu’il me voulait, moi, telle que je suis. » Et à partir de ce moment, j’ai décidé d’être la plus belle possible! »

Cité par Alain Subrebost

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