Qui êtes-vous ?

Une femme était dans le coma et se mourait.
Elle eut soudain l’impression qu’on l’amenait au ciel et qu’elle se trouvait au lieu du jugement.

– Qui êtes-vous? demanda une voix.
– Je suis la femme du maire, répondit-elle.

– Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la femme, mais bien qui vous êtes.
– Je suis la mère de quatre enfants.

– Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la mère, mais bien qui vous êtes.
– Je suis maîtresse d’école.

– Je ne vous ai pas demandé qu’elle est votre profession, mais bien qui vous êtes.

Et cela continua ainsi, quelque fût sa réplique,
elle ne semblait pas fournir de réponse satisfaisante à la question .

– Qui êtes-vous?
– Je suis chrétienne.

– Je ne vous ai pas demandé votre religion, j’ai demandé qui vous êtes.
– Je suis celle qui est allée tous les jours à l’église et qui a toujours aidé les pauvres et les miséreux.

– J’ai demandé non ce que vous avez fait, mais qui vous êtes.

Elle a manifestement échoué à l’examen, puisqu’on l’a renvoyée sur terre.
Quand elle se remis de sa maladie, elle décida de découvrir qui elle était.
Et cela fit toute la différence.

Votre tâche consiste à être.
Pas à être quelqu’un, pas à n’être personne,
parce que cela implique avidité et ambition;
pas à être ceci ou cela et ainsi devenir conditionnné,
mais juste à Être.

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Prêts à lever l’ancre pour de longs voyages sur votre mer intérieure ?

Merci à Marianne Grimont d’avoir découvert ce petit bijou…

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Paulo Coelho, encore…

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Les passoires de Socrate

 Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.

Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

— Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

 — Un instant, répondit Socrate.  Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire un test, celui des trois passoires. …

— Les trois passoires ?

 — Mais oui, reprit Socrate.  Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce qu’on aimerait dire?  C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité.  As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

— Non j’ai seulement entendu parler…

—Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer en utilisant la deuxième passoire, celle de la bonté.  Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

— Ah non, au contraire !

— Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’est même pas certain qu’elles sont vraies. Il reste une passoire, celle de ‘utilité.  Est-ce utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

 — Non, pas vraiment Alors conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile pourquoi vouloir me le dire ?

Même si cette anecdote est également attribuée à d’autres philosophes, elle mérite réflexion, non ?

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Regards d’artistes sur des artistes…

Deux magiciens de l’image, Marianne Grimont et Marc Antoine, partagent avec vous, avec le talent et l’émotion qui imprègnent leur oeuvre, leur regard sur l’édition 2012 de “Namur en Mai”.

A découvrir ici.

 

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Une merveilleuse leçon de tolérance…

Charlie Chaplin – Discours final dans le Dictateur
« Je dis à tous ceux qui m’entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’habilité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité.

Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que des hommes mourront pour elle, la liberté ne pourra pas périr. »

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Namur en mai 2012, week-end de l’Ascension du 16 au 20 mai 2012

Entre les pavés, au détour des ruelles, une douce folie, une agréable poésie, un voyage onirique hors de l’espace et hors du temps…

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Le génie menteur ou les 7 miroirs de l’âme

Il était une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince.

– « Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t’apparaîtra. Toi seul le verra. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse à te tromper. »

Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut:
– « Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme, dit le prince. »

– « S’il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l’écarter ou le soumettre. » À ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.

– « Je doute que tu me dises la vérité », dit le prince.

– « Tu as raison », dit le génie, « je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous satisfassent tous deux. »

Parcourant un jour la ville avec quelques compagnons, le prince vit une immense foule entourer un prédicateur populaire. Il écouta un instant le prêche de cet homme et fut profondément choqué par des paroles qui contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela le génie.

– « Que dois-je faire ? »

– « Fais-le taire ou rends-le inoffensif », dit le génie. « Cet homme défend des idées subversives. Il est dangereux pour toi et pour tes sujets. » Cela me paraît juste, pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie avait dit.

– »Tu as raison », dit le génie, « je mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes et t’enrichir de vos différences. »

Pour l’anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses. Le prince s’éprit d’une belle princesse qu’il ne quitta plus des yeux et qu’il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme. Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.

– « Que dois-je faire, selon toi ? «

– « C’est une crapule », répondit le génie. « Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le. » Sachant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.

– « Tu as raison », dit le génie, « je cherchais à te tromper. Ce n’est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse. Tu as peur d’être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même. «

À l’occasion de la réunion du grand conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer certaines affaires du royaume. Le prince resta cloué sur place face à de telles attaques et ne sut que répondre. L’autre continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au cœur. Il fit venir le génie et l’interrogea.

– « Ôte-lui ses titres de noblesse et dépouille-le de ses terres », répondit le génie. « Cet homme cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux. »

– « Tu as raison », dit le prince. Mais il se ravisa et se souvint que le génie mentait.

– « Dis-moi la vérité » continua le prince.

– « Je vais te la dire », rétorqua le génie, « même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les attaques de cet homme qui t’ont déplu, mais l’impuissance dans laquelle tu t’es retrouvé et ton incapacité à te défendre. »

Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d’abord conseil au génie.

– « Punis-le », dit le génie. « Cet homme est violent et dangereux. »

– « Tu me trompes encore », dit le prince.

– « C’est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c’est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n’aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est ton miroir. »

Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit. Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu’il se ravisa.

– « Que m’arrive-t-il », dit-il au génie. « Pourquoi cette scène m’a-t-elle mis dans cet état ? »

– « Cet homme mérite le fouet pour ce qu’il a fait », répondit le génie.

– « Me dis-tu la vérité ? »

– « Non », dit le génie. « Tu as réagi si fortement parce que l’injustice subie par ce garçon t’a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure. »

Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.

– « Si j’ai bien compris », dit-il au génie, « personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser.

– « Tu as bien compris », dit le génie. « Ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations.

Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même.

Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire. Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation. Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation. »

– « J’ai besoin de savoir encore une chose », dit le prince. « Qui es-tu ? »

– « Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir. »

d’après Charles Brulhart.

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Pour ceux comme moi que le Canada fait encore rêver…

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Le principe du vide… (d’après Joseph Newton)

Avez-vous l’habitude de conserver des objets inutiles,
en pensant qu’un jour, qui sait quand, vous pourriez en avoir besoin ?

Avez-vous l’habitude d’accumuler de l’argent et de ne pas le dépenser
parce que vous pensez que vous pourriez en manquer dans l’avenir?
Avez-vous l’habitude de mettre en réserve des vêtements, des chaussures, des meubles,
des ustensiles et autres fournitures domestiques que vous n’avez pas utilisés depuis quelque temps déjà?

Et en vous?
Avez-vous l’habitude de garder des reproches, du ressentiment, de la tristesse, des peurs et plus encore?

Ne le faites pas !
Vous allez à l’encontre de votre prospérité!
Il est nécessaire de faire de la place, de laisser un espace vide
pour permettre à de nouvelles choses d’arriver dans votre vie.
Il est nécessaire de vous débarrasser de toutes les choses inutiles
qui sont en vous et dans votre vie afin que vienne la prospérité.

La force de ce vide est une force qui va absorber et attirer tout ce que vous souhaitez.
Tant que vous retenez matériellement ou émotionnellement des sentiments anciens et inutiles,
vous n’aurez pas de place pour de nouvelles opportunités.
Les biens doivent circuler.

Nettoyez vos tiroirs, les armoires, les ateliers, le garage….
Donnez ce que vous n’utilisez plus…

L’attitude qui consiste à garder un amas de trucs inutiles enchaîne votre vie en bas.
Ce ne sont pas les objets que vous gardez qui font stagner votre vie…
mais plutôt l’attitude de garder…

Quand nous gardons en réserve, nous envisageons la possibilité du manque, de la pénurie..
Nous croyons que cela pourrait manquer demain
et que nous ne serons pas capables de satisfaire ces besoins.

Avec cette idée, vous envoyez à votre cerveau et à votre vie deux messages :
Que vous ne faites pas confiance à l’avenir
et que vous pensez que ce qui est nouveau et ce qui est meilleur ne sont pas pour vous.

Pour cette raison, vous vous réconfortez en conservant de vieux trucs inutiles.

Débarrassez-vous de ce qui a perdu ses couleurs et son éclat …
Laissez entrer chez vous et en vous-mêmes ce qui est nouveau.

 

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