Merci…

Merci à toutes celles et ceux qui ont partagé ma peine

à l’occasion du décès de Maman,

Nelly Bioul,

Vve René Molle,

née à Florennes le 11/07/1938 et y décédée,

et qui nous a quittés le 27 janvier 2012.

Merci au personnel du Home Degrange, au Docteur Patrick Petit, à M.Mme. Christian David-Sandri, à Mme Yvette Nowak-Oder et à tous ses voisins pour les soins et la gentillesse dont ils l’ont entourée.

Au revoir, Maman…

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Parce que rien n’est jamais définitif et que tout est en perpétuelle mutation…

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.  Sans aliénation, vivez, autant que possible en bons termes avec toutes les personnes.

 Dites doucement et clairement votre vérité. Ecoutez les autres, même les simples d’esprit et les ignorants, ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe. Soyez vous-même.
Surtout, n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour car, il est, en face de tout désenchantement, aussi éternel que la nature.  Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse.  Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.  De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles. Vous avez le droit d’être ici.

Et, qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait. Quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix de votre jardin secret.  Avec toutes ses perfidies et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Tachez d’être heureux.

d’après A. Naunim de Baltimore, cité par Pierre Isaac de Redonda

 

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Nous sommes en 2012

Prenez votre vieille carte du monde et choisissez votre destination,
Au besoin, procurez-vous un nouveau GPS,
Décidez quelle sera la voix de votre guide…
Faites vos valises,
Mais ne prenez que ce qui est utile,
Vous trouverez en route tout ce dont vous aurez besoin…
Mettez-vous en marche,
Pas à pas,
Assumez vos détours,
Empruntez les chemins de traverses,
Franchissez les obstacles avec courage, force et obstination.
Soyez curieux des paysages que vous traverserez,
Soyez souriants envers les visages que vous croiserez.

Et n’oubliez jamais que le plus important n’est finalement pas l’objectif, mais bien tout ce que vous avez appris en chemin pour y parvenir.

Je vous souhaite un bon voyage et que votre voie soit royale en 2012 !

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Sagesse éternelle…

Adore ton dieu.
Aime ton prochain.
Ne fais point le mal.
Fais le bien.
Laisse parler les hommes.
Le vrai culte de ton dieu consiste dans les bonnes mœurs.
Fais donc le bien pour l’amour du bien lui-même.
Tiens toujours ton âme dans un état pur pour paraître dignement devant ton dieu.
Estime les bons, plains les faibles, fuis les méchants mais ne hais personne.
Parle sobrement avec les grands, prudemment avec tes égaux, sincèrement avec tes amis, doucement avec les petits, tendrement avec les pauvres.
Ne flatte point ton frère : c’est une trahison. Si ton frère te flatte, crains qu’il ne te corrompe.
Écoute toujours la voix de ta conscience.
Sois le père des pauvres : chaque soupir que ta dureté leur arrachera augmentera le nombre de malédictions qui tomberont sur ta tête.
Respecte l’étranger voyageur ; aide-le, sa personne est sacrée pour toi.
Évite les querelles ; préviens les insultes, mets toujours la raison de ton côté.
Respecte les femmes; n’abuse jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer.
Si ton dieu te donne un fils, remercie-le, mais tremble sur le dépôt qu’il te confie !
Sois pour cet enfant l’image de la divinité.
Fais que jusqu’à dix ans il te craigne, que jusqu’à vingt il t’aime, que jusqu’à ta mort il te respecte.
Jusqu’à dix ans, sois son maître,
jusqu’à vingt ans, son père,
jusqu’à la mort, son ami.
Pense à lui donner de bons principes plutôt que de belles manières ; qu’il te doive une droiture éclairée, et non pas une frivole élégance.
Fais-le honnête homme plutôt qu’habile homme.
Si tu rougis de ton état, c’est orgueil ; songe que ce n’est pas ta place qui t’honore ou te dégrade, mais la façon dont tu l’exerces.
Lis et profite ; vois et imite ; réfléchis et travaille, rapporte tout à l’utilité de tes frères, c’est travailler pour toi-même.
Sois content de tout, partout et avec tout.
Réjouis-toi de la justice, courrouce-toi contre l’iniquité, souffre sans te plaindre.
Ne juge pas légèrement les actions des hommes, ne blâme point et loue encore moins ; c’est à ton dieu qui sonde les cœurs à apprécier son ouvrage.

La concorde grandit ce qui est petit.
La discorde annihile ce qui est grand.

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Quand Panait Istrati cite Romain Rolland …

“Il n’y a qu’un héroisme au monde, c’est de faire tout ce qu’on peut”


Romain Rolland, cité par Panait Istrati, in “La Famille Perlmutter”

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Quand vient l’automne…

“En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles.” – Khalil GIBRAN, le sable et l’écume

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temps d’arrêt…

Vraiment, les événements qui se succèdent sont difficiles à supporter.

J’ai besoin d’y voir clair, de souffler, de faire une pause…

Envie de prendre du recul…

Même si je garde ma liberté de pensée (comme dans la chanson de Florent Pagny), j’ai besoin de déconnecter. L’accident que je viens de subir m’a fait beaucoup réfléchir. Comme d’autres événements qui ont chahuté ma vie ces derniers temps, d’ailleurs…

Dorénavant, je tiens à rester disponible pour ma famille et mes enfants.

Tout le reste est silence …

A (beaucoup) plus tard…

Soyez heureux !

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Un texte du XIXème siècle. Toujours d’actualité ?

Dodécalogue

1° Sois juste, parce que l’équité est le soutien du genre humain.
2° Sois bon, parce que la bonté enchaîne tous les cœurs.
3° Sois indulgent, parce que, faible toi-même, tu vis avec des êtres aussi faibles que toi.
4° Sois doux, parce que la douceur attire l’affection.
5° Sois reconnaissant, parce que la reconnaissance alimente et nourrit la bonté.
6° Sois modeste, parce que l’orgueil révolte des êtres épris d’eux-mêmes.
Pardonne les injures, parce que la vengeance éternise les haines.
Fais du bien à celui qui t’outrage, afin de te montrer plus grand que lui et de t’en faire un ami.
9° Sois retenu, tempéré, chaste, parce que la volupté, l’intempérance, les excès détruisent ton être et te rendent méprisable.
10° Sois citoyen, parce que la patrie est nécessaire à ta sûreté, à tes plaisirs, à ton bien-être.
Sois fidèle et soumis à l’autorité légitime, parce qu’elle est nécessaire au maintien de la société qui t’est nécessaire à toi-même.
11° Défends ton pays, parce que c’est lui qui te rend heureux et qui renferme tous les liens, tous les êtres qui sont chers à ton cœur; mais n’oublie jamais l’humanité et ses droits!
12° Ne souffre point que la patrie, cette mère commune de toi et de tes concitoyens, soit injustement opprimée, parce que pour lors elle ne serait plus pour toi qu’une géhenne. Si ton injuste patrie te refuse le bonheur, éloigne-toi d’elle en silence, mais ne la trouble jamais; supporte l’adversité avec résignation.

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petite réflexion…

AVOIR et ÊTRE

Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m’enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j’ai connus dès le berceau.

Bien qu’opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu’Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l’avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s’est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu’Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu’Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu’Être, un peu dans la lune
S’était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu’il se montrait généreux,
Être en revanche, et c’est notoire,
Est bien souvent présomptueux.

Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l’abri.
Alors qu’Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.

Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l’esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.

Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.

Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.

Le verbe Avoir a besoin d’Être
Parce qu’être, c’est exister.
Le verbe Être a besoin d’avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.

Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.

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