Un cerf-volant tout blanc…

Dans l’arbre du jardin, un cerf-volant tout blanc
est venu s’empêtrer et finir tristement.
La pluie, le vent lacèrent, en rafales cruelles,
Ses ailes de papier couleur neige éternelle.

Il avait cru pourtant, ayant brisé ses chaînes,
Pouvoir voler si loin vers d’autres horizons,
Laisser là, derrière lui, la tristesse et la haine
Et chanter au soleil sa plus jolie chanson.

Hélas notre destin est parfois bien funeste.
Il nous laisse rêver à des demains plus doux,
A des terres de miel, de soleil, d’acajou…

Mais lorsque nous volons, portés par un vent leste,
Vers cet Eden rêvé, cette belle utopie,
A nos chimères, d’un coup, il vient ôter la vie…

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Pourquoi des guides spirituels, par Jiddu Krishnamurti, rapporté par Noé Lamech

 

kb 120x120 Pourquoi des guides spirituels ? par KrishnamurtiA méditer…

Vous dites qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un gourou, mais comment puis-je trouver la vérité sans l’aide et l’assistance que seul un sage, un gourou, peut me donner ?

La question est de savoir si un gourou est nécessaire ou non. La vérité peut-elle être découverte par l’entremise de quelqu’un ? Les uns l’affirment, d’autres le nient. Nous voulons savoir où est la vérité. Il ne s’agit donc pas d’émettre des  » opinions  » contradictoires : je n’ai pas d’ » opinions  » à ce sujet. Il est nécessaire, ou il n’est pas nécessaire d’avoir un gourou ; l’une de ces deux assertions doit être vraie, et nous voulons savoir laquelle l’est, en fait, en réalité. Cela n’est pas une affaire d’opinion, quelque profonde, érudite, populaire, universelle qu’elle puisse être. Tout d’abord, pourquoi voulons-nous un gourou ? Étant dans un état de confusion, nous disons que le gourou est une aide, qu’il nous indiquera la vérité, qu’il nous aidera à comprendre, qu’il connaît la vie beaucoup mieux que nous ; qu’il nous instruira à la façon d’un père, qu’il a une vaste expérience tandis que la nôtre est limitée, etc., etc. Le fait fondamental est notre état de confusion. Si tout était clair pour vous, vous ne vous approcheriez même pas d’un gourou.

Si vous étiez profondément heureux, si vous n’aviez pas de problèmes, si vous compreniez la vie complètement, vous n’iriez consulter personne. J’espère que vous voyez ce que tout cela signifie. Parce que vous êtes dans la confusion, vous allez demander à un guide spirituel de vous indiquer une façon de vivre, d’éclairer votre jugement, de vous aider à trouver la vérité. Parce que vous êtes dans la confusion, vous choisissez votre gourou en espérant qu’il vous donnera ce que vous demandez. En fait, vous choisissez le gourou qui vous donnera la réponse que vous souhaitez, vous le choisissez selon la satisfaction qu’il vous apporte ; votre choix dépend de votre satisfaction. Vous n’allez pas chez celui qui vous dit :  » ne comptez que sur vous-même « . Vous choisissez selon vos préjugés. Donc, puisque votre choix est déterminé par votre satisfaction, ce n’est pas la vérité que vous cherchez, mais une issue à la confusion ; et l’issue à la confusion est, par erreur, appelée vérité.

Examinons d’abord l’idée qu’un gourou peut éclaircir notre confusion. Celle-ci étant le résultat de nos réactions, qui donc pourrait l’éclaircir pour nous ? Car c’est nous qui l’avons créée. Pensez-vous que ce soient  » tes autres  » qui créent cette misère, cette bataille à tous les échelons de l’existence, en nous et hors de nous ? Cette confusion est le résultat de notre manque de connaissance de nous-mêmes : c’est parce que nous ne connaissons pas nos conflits, nos réactions, nos misères, que nous allons chez un gourou pour qu’il nous aide à en sortir. Mais nous ne pouvons nous comprendre que dans nos rapports avec le présent ; ces rapports mêmes sont le gourou et non pas quelqu’un en dehors de nous. Si je ne comprends pas mon monde de relations, tout ce que me dira un gourou sera inutile ; si je ne comprends pas mes relations avec les possessions, avec tes hommes, avec les idées, qui donc pourra résoudre ce conflit en moi ? Pour le résoudre, c’est moi qui dois le comprendre, ce qui veut dire que je dois être parfaitement conscient de ce qui se passe en moi, au cours de mes relations. Pour me percevoir tel que je suis, aucun gourou n’est nécessaire ; et si je ne me connais pas, de quelle utilité est le gourou ? De même qu’un chef politique est choisi par ceux qui sont dans la confusion, et dont le choix, par conséquent, est à l’image de cette confusion, ainsi je choisis un gourou. Je ne peux le choisir que selon ma confusion : donc, tout comme le chef politique, lui aussi est dans la confusion.L’important n’est pas de se demander si c’est moi qui ai raison ou celui qui dit qu’un gourou est nécessaire. L’important est de savoir  » pourquoi  » vous avez besoin d’un gourou. Les gourous existent pour exploiter les gens de différentes façons ; mais là n’est pas la question. Cela vous est très agréable d’avoir un guide spirituel pour vous dire que vous avancez dans la voie de la vérité ; mais la question n’est pas là non plus. « Pourquoi » avez-vous besoin d’un gourou ? Là est la clé.

Il peut arriver que quelqu’un vous indique le chemin, mais c’est à vous de faire tout le travail, même si vous avez un gourou. Ne voulant pas affronter ce fait, vous rejetez la responsabilité sur le gourou. Or, celui-ci devient inutile dès qu’il y a la moindre parcelle de connaissance de soi. Cette connaissance, aucun guide spirituel, aucune écriture sacrée, ne peuvent vous la donner. Elle vient lorsque vous êtes exactement conscient de ce qui se passe en vous, au cours de vos relations. Ne pas comprendre celles-ci – et en particulier vos rapports avec les possessions – est une source de souffrances, de confusion, et de conflits de plus en plus graves dans la société. Si vous ne comprenez pas l’état de vos relations avec votre femme, votre enfant, qui donc peut résoudre les conflits qui naissent de cette ignorance ? Et il en est de même de vos rapports avec le monde des idées, des croyances, etc. Étant partout dans Ja confusion, vous allez en quête d’un gourou. Si c’est un vrai gourou il vous dira de vous comprendre vous-mêmes. C’est  » vous  » la source de tous les malentendus, et vous ne pourrez résoudre ces conflits qu’en vous comprenant dans vos relations. Car  » être  » c’est être en relation.

Vous ne pouvez donc pas trouver la vérité ailleurs qu’en vous-mêmes. Comment cela serait-il possible ? La vérité n’est pas quelque chose de statique; elle n’a pas de demeure ; elle n’a ni fin ni but. Au contraire, elle est mouvante, dynamique, vivante. Comment pourrait-elle être une fin ? Si la vérité était un point fixe, ce ne serait pas la vérité, ce ne serait qu’une opinion. La vérité est l’inconnu et l’esprit qui la cherche ne la trouvera jamais, car tous les éléments qui le composent appartiennent au connu. L’esprit est le résultat du passé, le produit du temps. Vous pouvez l’observer vous-mêmes : l’esprit est l’instrument du connu, il ne peut donc pas découvrir l’inconnu ; il ne peut qu’aller du connu au connu. Lorsqu’il cherche la vérité, celle dont lui parlent des livres, cette vérité-là n’est qu’une projection de lui-même, car il ne fait que poursuivre un  » connu « , un connu plus satisfaisant que le précédent. Lorsque l’esprit  » cherche  » la vérité, c’est une projection de lui-même qu’il cherche, et non la vérité. Un idéal n’est en somme qu’une projection, une fiction, une irréalité. Le réel est ce qui  » est « , et non pas son opposé. Le Dieu auquel vous pensez n’est que la projection de votre pensée, le résultat d’influences sociales. Vous ne pouvez pas  » penser  » à l’inconnu,  » méditer  » sur la vérité. Dès que vous  » pensez  » à l’inconnu, vous avez affaire à une projection du connu. Vous ne pouvez pas « penser » à Dieu, à la Vérité. Sitôt que vous pensez, ce n’est pas la vérité. La vérité ne peut pas être recherchée : elle vient à vous. Vous ne pouvez poursuivre que le connu. Lorsque l’esprit n’est plus torturé par le connu, par les effets du connu, alors seulement la vérité se révèle. Elle est en chaque feuille, en chaque larme ; elle ne peut être connue que d’instant en instant. Personne ne peut vous conduire à elle ; si quelqu’un vous conduit, cela ne peut être que vers le connu.

La vérité ne peut se présenter qu’à l’esprit qui s’est vidé du connu. Elle vient lorsqu’on est dans un état d’où le connu est absent. L’esprit est l’entrepôt du connu, le résidu du connu ; et pour qu’il soit dans l’état où l’inconnu entre en existence, il doit être lucide en ce qui le concerne, en ce qui concerne ses expériences conscientes et inconscientes, ses réponses, ses réactions et sa structure. La totale connaissance de soi est la fin du connu et l’esprit est alors complètement vide de connu. Ce n’est qu’alors que la vérité peut venir à vous, non conviée. La vérité n’appartient ni à moi ni à vous. Vous ne pouvez pas lui rendre un culte. Aussitôt qu’elle est connue, elle est irréelle. Le symbole n’est pas réel, l’image n’est pas réelle, mais lorsqu’il y a compréhension de soi, lorsqu’il y a cessation de soi, l’éternité peut entrer en existence.

Extrait de La Première et la dernière liberté, rapporté par Noé Lamech

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Joha le Sage

C’est l’histoire d’un personnage utopique, un peu simple d’esprit mais pourtant plein de sagesse, nommé Joha et qui vit en orient.

Un jour, il arrive dans un village et alors qu’il ne connait personne, les gens du village le prennent pour un grand savant et poète. Tout le village le prie donc avec insistance de donner une conférence sur un sujet de son choix et transmettre ainsi une partie de son savoir. Il finit donc par jouer le jeu et monte sur la chaire de l’amphithéâtre.

Après quelques secondes de silence, il demande aux villageois :
“Est-ce que vous savez de quoi je vais vous parler ?”

Les villageois étonnés de sa question lui répondent “Non, non… Joha on ne sait pas, mais enseigne nous s’il te plait”.
Alors Joha se fâche et dit alors :
“Si vous ne savez pas de quoi je vais vous parler, je n’ai aucune raison d’enseigner à un peuple d’ignares” et il s’en va.

Tout le village le rattrape et le supplie de remonter sur sa chaire.
Après quelques secondes de silence Joha réitère sa question :
“Est-ce que vous savez de quoi je vais vous parler ?”
Cette fois tout le village répond à l’unisson “Oui, oui Joha nous savons parfaitement de quoi tu vas nous parler”.

Alors Joha s’en va et dit :
“Alors si vous savez ce n’est pas la peine que je vous enseigne”.
Les gens le rattrapent encore et le conjurent de remonter sur sa chaire.

Il repose une dernière fois sa question :
“Est-ce que vous savez de quoi je vais vous parler ?”, et là la moitié de la foule dit “Oui” tandis que l’autre moitié dit “Non”.

Et là Joha répond : “et bien, que ceux qui savent le disent à ceux qui ne savent pas !!!”

La morale de l’histoire : assimilons-nous à l’auditoire dans l’histoire de Joha : les réponses à nos questions, les objets de nos quêtes intérieures, ne sont nulle part ailleurs qu’en nous même.

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Revolt… with love…

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Namur en Mai, c’est le week-end de l’Ascension…

Laissons-nous une fois de plus bercer par la magie de l’instant, la poésie du théâtre, qui nous fait apparaître des chalutiers sur la place d’Armes, des sirènes rue de la Croix et qui nous met pour un an de petites roulottes dans la tête… Merci à la famille Tirtiaux, Bienheureux les semeurs de joie…

http://www.youtube.com/watch?v=b0wMKvY40vY

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Le Tailleur de Pierre (d’après Philippe Soupault)

Un tailleur de pierre se rendait tous les jours au pied d’un grand rocher de la montagne pour en détacher des fragments dont il faisait des pierres tombales ou des murs de maisons. Il connaissait toutes les sortes de pierres et leurs différentes utilisations, et comme c’était un excellent artisan, sa clientèle était nombreuse et assidue.

Ainsi, pendant longtemps, il vécut heureux, ne souhaitant rien de plus que ce que la vie lui accordait. Or, dans la montagne vivait un génie qui, de temps en temps, apparaissait aux hommes pour les aider de toute sa puissance. Le tailleur de pierre n’avait jamais vu ce génie et quand les gens en parlaient devant lui, il haussait les épaules parce qu’il ne voulait pas croire à son existence.

Un jour, le tailleur de pierre se rendit chez un riche seigneur des environs pour lui livrer une pierre tombale, et les merveilles qu’il aperçut dans le palais l’empêchèrent désormais de dormir. Du jour au lendemain, son travail lui parut pénible, sa vie terne et sans joie.

– Ah, si j’étais riche, pensait-il, je dormirais dans un lit à baldaquin orné de soie brodée, frangée d’or, et comme je serais heureux!

Une voix lui répondit : – Ton vœu a été entendu. Tu seras aussi riche que tu l’as souhaité! En entendant cette voix, le tailleur de pierre s’arrêta de travailler et regarda autour de lui. Mais il ne vit personne. Croyant être le jouet d’une illusion, il ramassa ses outils et prit le chemin du retour car il n’avait plus de cœur à l’ouvrage. En arrivant devant sa maison, il s’arrêta, ébahi. A la place de la petite hutte, où il avait vécu, s’élevait un palais magnifique, orné de meubles précieux et d’un lit splendide, exactement semblable à celui qu’il avait tant admiré.

Le tailleur de pierre laissa éclater sa joie. Il entra dans le palais et y vécut en jouissant de ses richesses. Il oublia bientôt la pénible existence qu’il avait menée jusqu’alors.

L’été commençait à peine et déjà le soleil impitoyable brûlait la terre. Un matin, la chaleur était telle que le tailleur de pierre décida de passer la journée dans son palais, derrière des volets clos. Comme de sa fenêtre il observait le trafic de la rue, une petite voiture vint à passer, traînée par des laquais vêtus de costumes bleu et or. Dans la voiture, un prince était assis. Un laquais tenait au-dessus de sa tête une ombrelle pour le protéger du soleil.

– Ah, si j’étais prince, soupira le tailleur de pierre, je roulerais en carrosse et je serais protégé du soleil par une ombrelle de soie: comme je serais heureux!

Le génie de la montagne répondit : – Ton vœu a été entendu. Tu seras prince. Et il devint prince. Son fauteuil fut précédé d’une compagnie de soldats et suivi d’une autre, et des laquais en livrée rouge et or le portaient tandis qu’un autre laquais le protégeait des rayons du soleil en tenant au-dessus de sa tête l’ombrelle de soie qu’il avait tant désirée. Tout était selon ses plus chers désirs.

Mais il n’était pas encore content.

Regardant autour de lui, il vit que les pelouses de son jardin, pourtant copieusement arrosées, séchaient au soleil et que, malgré l’ombrelle, son visage brunissait un peu plus chaque jour. Alors, en colère, il s’écria : – Le soleil est plus fort que moi! Ah si seulement j’étais le soleil!

Le génie de la montagne lui répondit : – Ton vœu a été entendu. Tu seras le soleil ! Et il devint le soleil, fier et tout-puissant. Il darda ses rayons vers la terre et vers les cieux. Et sur la terre tout se dessécha, les arbres et les plantes, les visages des riches comme ceux des pauvres. Il se plaisait à manifester sa puissance, et son orgueil ne connaissait plus de bornes. En contemplant la grande sécheresse qui ravageait la terre, il se sentait le plus fort.

Mais, lorsqu’un nuage passa devant lui, protégeant la terre, la colère le saisit à nouveau : – Un nuage peut vaincre mes rayons? II est donc plus fort que moi? Ah, si j’étais nuage, c’est moi qui serais le plus fort! Le génie de la montagne lui répondit : – Ton vœu a été entendu. Tu seras nuage.

Et il devint nuage, flottant entre le soleil et la terre, et retenant les rayons meurtriers, à sa grande joie, la terre se couvrit de verdure et de fleurs. Après avoir joui de sa victoire, il voulut exercer aveuglément son pouvoir. Pendant des jours et des semaines, il versa de la pluie, faisant déborder les fleuves, inondant les rizières, saccageant villes et villages sous des torrents d’eau.

Seuls les rochers de la montagne demeuraient impassibles. Le nuage, en les voyant toujours aussi calmes et majestueux, s’écria : – Le rocher est donc plus fort que moi? Ah, si seulement j’étais un rocher! Le génie de la montagne lui répondit : – Ton vœu a été entendu. Tu seras rocher. Et il devint rocher, fier et majestueux, méprisant l’ardeur du soleil aussi bien que la pluie. – Je suis vraiment très fort, se dit-il satisfait.

Cependant, un jour, il entendit un bruit curieux et, regardant à ses pieds, il vit un tailleur de pierre qui l’attaquait avec un pic ! Et au moment où il le regardait travailler, un énorme bloc de pierre se détacha et alla rouler dans la plaine. Dans sa colère, le roc s’écria : – Un faible enfant de la terre est plus fort que moi! Ah, pourquoi ne suis-je pas un homme! Le génie de la montagne lui répondit : – Ton vœu a été entendu. Tu redeviendras un homme.

Et il redevint un homme. Il reprit le métier de tailleur de pierre. Il se rendit tous les jours au pied d’un grand rocher de la montagne pour en détacher des fragments. Il en faisait des pierres tombales et des murs de maisons. Il allait les vendre aux riches et aux princes, bravant le soleil et la pluie. Le soir, il quittait la montagne pour rentrer dans sa petite hutte. Sa couche était dure et sa table peu garnie, mais il avait appris à s’en contenter, et il ne songea plus à être autre chose que ce qu’il était.

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Sagesse du Tibet…

J’ai regardé au loin, j’ai vu quelque chose qui bougeait…

Je me suis approché, j’ai cru voir un animal…

Je me suis encore approché, j’ai vu un homme…

Je me suis encore approché et j’ai vu que c’était mon frère…

 

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La Fenêtre

Un jeune couple venait de s’installer dans un nouveau quartier.

Le lendemain matin, au moment ou le couple prenait le petit déjeuner, la femme aperçut leur voisine qui étendait du linge sur un séchoir. Quel linge sale! dit-elle. Elle ne sait pas comment bien le laver. Peut-être a-t-elle besoin d’un nouveau savon pour mieux faire la lessive !

Son mari regarda la scène mais garda le silence. C’était le même commentaire chaque fois que la voisine séchait son linge …

Après un mois, la femme fut surprise de voir un matin que le linge de sa voisine était bien propre et elle dit à son mari : Regarde ! Elle a appris à laver son linge maintenant. Qui le lui a enseigné ?

Le mari répondit : Je me suis levé plus tôt ce matin et j’ai lavé les vitres de notre fenêtre !

Ainsi va la vie : tout dépend de la propreté de la fenêtre à travers laquelle nous observons les faits.

Avant de critiquer, il faudrait peut-être vérifier d’abord la qualité de notre regard. Alors, nous pouvons voir avec clarté la limpidité du coeur des autres.

Ah ! J’allais oublier … Aujourd’hui, je te vois mieux qu’hier. Et toi ?

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Le miracle d’une conscience, disait Saint-Exupery…

« L’homme qui vit dans la pleine conscience comprend, agit.  L’homme qui est inconscient, non vigilant, mécanique, robotisé, réagit.  Et lorsque vous agissez d’instant en instant, dans la pleine conscience, en observant avec attention, votre intelligence s’aiguise.  Vous commencez à être lumineux, à rayonner. 

Mais cela se produit grâce à deux choses : l’observation et l’action à partir de cette observation.

L’observation devrait vous conduire à l’action, une nouvelle forme d’action. Une nouvelle qualité est apportée à l’action. L’homme de pleine conscience répond, il est responsable, littéralement ! »

« Vivre en pleine conscience, c’est vivre en étant dans l’instant présent, attentif, conscient de vous-même et conscient de tout ce qui se passe autour de vous.  Vous êtes comme un miroir, vous réflétez.  Et vous reflétez tellement bien que n’importe quel acte qui naît de cette réflexion est toujours juste parce qu’il est en harmonie avec l’existence. Il ne vient pas de vous, vous n’êtes pas l’acteur.

L’acte vient du Tout. Il n’est pas votre acte, ce n’est pas vous qui avez décidé de le faire ainsi. Vous ne le provoquez pas, vous lui permettez de se produire. L’essentiel de mon message est ceci : dans la vie, vous avez besoin d’une conscience, pas d’une personnalité. La conscience est réelle, la personnalité est fausse. La personnalité est nécessaire à ceux qui n’ont pas de conscience. Si vous avez des yeux, vous n’avez pas besoin d’un bâton d’aveugle pour vous guider. »

Texte rapporte par Noe Lamech

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